Les français otages des syndicats
A l’heure où la France risque à tout moment un nouvel attentat, où toutes les énergies devraient être dédiées au combat contre le terrorisme, où les forces de l’ordre devraient entièrement se consacrer à la protection des français, les syndicats tentent de bloquer le pays. Après les transports ferroviaires et routiers, les aéroports, les raffineries, les dockers sont maintenant appelés à rejoindre le mouvement en empêchant toute activité dans les ports.
L’égoïsme n’a plus de limite. Disons le clairement : dans la plupart de ces secteurs, les emplois des grévistes ne sont pas menacés, ils ne prennent aucun risque et certains d’entre eux, comme les cheminots, ne sont même pas concernés par la loi travail. Leur seule véritable crainte est une remise en cause éventuelle et pour l’heure fantasmée, de leurs sacro-saints acquis-sociaux et leur unique volonté est de raviver une lutte des classes à l’agonie.
Convaincus qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, nos grévistes et bloqueurs se contrefichent des dégâts collatéraux qu’ils provoquent : peu importe que les travailleurs perdent plusieurs heures par jour à essayer de se rendre au travail, peu importe qu’ils soient obligés de partir plus tôt et de rentrer plus tard, peu importe qu’ils soient épuisés, peu importe qu’ils payent des heures supplémentaires de garde d’enfants… Peu importe aussi les dégradations des biens publics, les vitrines caillassées et les policiers agressés qui accompagnent systématiquement toutes les manifestations contre la loi travail.
Et face à cela, le gouvernement multiplie les gesticulations mais se révèle une nouvelle fois totalement impuissant à résoudre la crise qu’il a lui-même créée. Les conflits s’additionnent, l’autorité de l’Etat est constamment bafouée, … mais pour Emmanuel Macron, le bienheureux, « la France va mieux ». Alors pourquoi s’inquiéter !!